Nous avons débuté nos projets, dans la Corne d’Afrique, notamment en Erythrée à Asmara, avec une quarantaine d’handicapés, victimes de guerre, de naissance et d’accident. Ils ont joint notre association et ont commencé à s’entraîner pour améliorer leur bien-être et avoir une raison d’être, via l’entraînement de l’athlétisme en collaboration avec l’Association Suisse des Paraplégiques à Lucerne.

On peut définir un handicapé celui qui à la limitation des possibilités d’interaction causée par une déficience qui provoque une invalidité  permanente ou présumée définitive. Il exprime une déficience que ce soit en termes d’accessibilités mécanique ou psychique : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicape ou d’un trouble de santé invalidant. »[1]

L’on peut classifier un handicapé aujourd’hui comme : physiquement (moteur et sensoriel ou relationnel), mentalement (déficiences intellectuelles et relationnelles durables), soit d’origine physiques, sensoriels (surdité, amblyopie, anosmie, cécité, daltonisme), moteurs (paralysies, amputations, infirmité motrice cérébrale, Spina bifida, myopathie…) voix (mutisme, laryngectomie) et maladies chroniques (épilepsie, cardiopathie, mucoviscidose…).

Les handicapés de la Corne d’Afrique, sont principalement des victimes de guerre. Ils sont minoritaires les handicapés de naissance et de maladie, tels que la polio, méningite etc.

Ces handicapés de la Corne d’Afrique, à  travers notre association sportive, commencent à sentir un meilleur avenir et prennent confiance dans la société qui auparavant se sentaient rejetés.

En Erythrée, la grande majorité des handicapés sont issus de guerre donc ils sont physiques, sensoriels et moteurs.

Après 4 années d’entraînement et de travail intensifs, sept handicapés athlètes sont devenus athlètes à part entière et peuvent participer dans une compétition paralympique. Ils sont devenus aujourd’hui indépendants et ont créé leur propre association.


[1] Nouvelle définition donnée par la loi française du 11 février 2005 portant sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.